2 CHIRU pour un record !
Avec un Tour du Mont-Blanc effectué en 12 heures et 27 minutes en alternant vélo de course et VTT, Yannick Lutz vient d’accrocher un nouveau record à sa collection.
Un nouvel exploit de taille pour Yannick Lutz. Lundi 16 septembre dernier, l’obscurité descend déjà lorsque ce passionné de vélo déchausse enfin les pédales sur le parvis de l’église de Chamonix, point de départ de son périple 12 heures et 27 minutes plus tôt. Mission accomplie : le record du Tour du Mont-Blanc sur deux roues est battu de près d’une heure et demie.
Pendant son effort gargantuesque, Yannick a tourné dans le sens des aiguilles d’une montre : Chamonix, col des Montets, Trient, col de la Forclaz, Bovine, Lac de Champex, Issert, La Fouly, col Ferret, Courmayeur, col de la Seigne, Ville des Glaciers, Col de la Croix du Bonhomme et col du Bonhomme, Les Contamines, Bionassay et col de Voza, les Houches… et retour !
« J’avais fait une reconnaissance deux-trois semaines plus tôt, bien que je connaisse la presque totalité du parcours sur le bout des doigts, explique-t-il. Je dis « presque », parce qu’entre la Ville des Glaciers et le Col du Bonhomme, je me suis embarqué sur un mauvais sentier et j’ai perdu au moins 45 minutes… » De fait, Yannick Lutz compte bien remettre ça l’année prochaine : « Je pense qu’il y a moyen de boucler l’affaire en moins de dix heures », souligne-t-il avec ambition.
Route et VTT
En bonne logique, aller vite, c’était d’abord tracer le chemin le plus court possible. Mais aussi choisir la bonne fenêtre météo. Et pour ne pas perdre de temps sur cet itinéraire mixant bitume, chemins et sentiers, il fallait prévoir des changements de vélo, passer du vélo de route au VTT, ce que personne, semble-t-il, n’avait encore tenté.
« Il s’agissait surtout d’aller vite dans les montées, et de ne pas prendre de risques excessifs » Son comparse Pierre-Arnaud Le Magnan, créateur de la marque Chiru Bikes, a assuré l’assistance. Dès le sommet de la Forclaz, Yannick a donc sauté sur son VTT. « Le Sonic est un modèle cross-country classique, léger, chaussé de pneus rapides et pourvu d’un débattement moyen de 100 mm : un bon compromis, car il s’agissait surtout d’aller vite dans les montées, et de ne pas prendre de risques excessifs. Une descente à fond nous aurait fait gagner une minute ici ou là, mais guère plus », explique M. Le Magnan.